La COP26 organisée jusqu’au 12 novembre à Glasgow éclaire le cas particulier du bassin de l’Océan indien : on y trouve une proportion record d’espèces endémiques qui en fait l’un des 34 « points chauds » de biodiversité mondiale. Première aire protégée des Comores et reconnue en 2021 comme réserve mondiale de biosphère par l’Unesco, le Parc national de Mohéli abrite des écosystèmes et différentes espèces endémiques remarquables. Mais de nombreuses menaces pèsent sur ce patrimoine naturel exceptionnel, à commencer par le braconnage et les effets du changement climatique.
La France, à travers l’Agence française de développement (AFD), est engagée auprès du Parc national de Mohéli depuis 2014 dans la protection et la conservation de ce sanctuaire précieux et fragile à travers un soutien financier de 3 millions d’euros. La sensibilisation de la population comorienne à la préservation de ce patrimoine unique est également essentielle afin de garantir des impacts durables.